La vérité sur les conquistadors

Victimes d’une légende noire particulièrement injuste et mensongère, les conquistadors méritent qu’on rétablisse quelques vérités à leur endroit1.

conquistadors

Ces hommes d’une grande bravoure ont traversé l’Atlantique sur des coques de noix et ont vaincu
d’immenses empires indiens avec une poignée d’hommes.

L’un des plus emblématiques, Hernán Cortés (1485 – 1547), s’est emparé de l’empire aztèque pour le
compte de Charles Quint, fondant ainsi la Nouvelle-Espagne. Instaurée en 1535, cette dernière n’a
complètement disparu qu’à l’indépendance du Mexique en 1821.

En 1519, Cortes débarque sur la côte mexicaine avec 500 hommes dont 100 marins.
A cette époque, la région est contrôlée par l’empire aztèque, doté de 100 000 guerriers.
On peut considérer que les Azteques et les Incas sont eux-mêmes des conquistadors, d’un genre bien
plus violent comme on va le voir, puisqu’ils ont eux-mêmes envahi et soumis les peuples originels du
pays. Ils oppriment ainsi des dizaines d’ethnies indiennes, leur imposant leur religion abominable
basée sur le sacrifice humain.

Les files de milliers de sacrifiés s’étirent sur des dizaines de kilomètres et les prêtres, qui ont du sang
jusqu’aux épaules, se relaient, épuisés par ses boucheries.
Le sacrifice consiste à étendre la victime sur l’autel, bras et jambes pendantes, la cage thoracique
bien exhibée. Ensuite on en arrache le cœur vivant pour le présenter au soleil, qui symbolise le dieu
de la guerre.


Pour un autre Dieu, Tlalok, celui de la pluie, on noie des petits enfants dans des trous d’eau afin
qu’il fasse pleuvoir. Des monceaux d’ossements ont été retrouvés.
Le conquistador Bernal Diaz avait découvert une pyramide faite de 100 000 cranes humains dans un
village.

Dans un temple dédié au Dieu des enfers, régnait une puanteur abominable et des croutes de sang
maculaient les parois. Les statues des dieux aztèques présentent elles des visages affreux, avec parfois des masques en peau humaine.

Le conquistador Pedro de Valdivia, à la tête de seulement 150 hommes, fonda la future capitale du
Chili, Santiago, en 1541. Mais il finit tristement ses jours. Les indiens Araucans le capturèrent avant
de le torturer et le de dépecer vivant, découpant ses bras et les mangeant en sa présence. Son
agonie dura trois jours.

Dans leur entreprise, les conquistadors ont bénéficié de l’aide d’alliés indiens, notamment les
Tlaxcaltèques, voulant se libérer du cruel joug des Aztèques.

En 1520, c’est la prise de Mexico, nommée Tenochtitlan à l’époque. Situés au milieu du lac Texcoco,
cette cité lacustre, Venise des Amériques, abrite quelques 300 000 habitants.
Cortes et ses principaux lieutenants se sont mariés avec des indiennes, lesquelles sont devenues des
grandes d’Espagne, leurs enfants métisses étant également anoblis.

Dona Marina
Dona Marina

Ainsi Martin cortes, le fils de Hernan Cortes et de Dona Marina, une indienne plus connue sous le nom de la Malinche, est devenu grand-maitre de l’ordre de Santiago, principal ordre chevaleresque
espagnol.
Depuis cette époque, l’Amérique du sud est une terre de métissage. Les Indiens y constituent une très grande part de la population, alors que leurs cousins d’Amérique du nord ont quasiment tous été
exterminés par la colonisation anglo-saxonne protestante.
Menée par les ordres religieux franciscains, dominicains, augustins et Jésuites, l’évangélisation a été un immense succès.

Contrairement à la légende, il n’y a pas eu de baptêmes forcés.
Les indiens parcouraient jusqu’à des centaines de kilomètres, demandant à cor et à cri le baptême.
Et il leur été parfois refusé, notamment par défaut de période de catéchuménat.
Y a-t-il eu destruction de la culture indienne ? On ne peut que constater que les Espagnols ont
conservé intact le patrimoine indien. On en visite toujours les différents temples, parfaitement
conservés.

Par ailleurs, tout ce que nous connaissons des Incas et des Aztèques aujourd’hui vient de la plume
des religieux espagnols, les premiers ethnologues.
Citons l’un d’entre eux, le franciscain Bernardino de Sahagún. Il soignait et évangélisait les indiens,
dont il a rédigé une colossale histoire de 1000 pages, en nahuatl et en espagnol.
Tous les prêtres et religieux avaient en effet pour ordre du roi Philippe II et de la hiérarchie
ecclésiastique d’apprendre les langues indiennes pour évangéliser, confesser… Et de respecter les
coutumes, sauf celles qui étaient par trop contraire à la morale chrétienne : sacrifices humains et
sorcellerie.

Dès 1493, Isabelle exigeait, dans ses instructions à Colomb, que les Indiens soient traités « avec
amour ». Ils doivent être évangélisés « sans exercer sur eux aucune contrainte ».
Cette sainte reine a d’ailleurs fait renvoyer aux Antilles, libres, les esclaves indiens que le soi-disant
découvreur de l’Amérique (il n’y a jamais mis les pieds2) avait envoyés en Europe pour y être vendus,
et elle a destitué le sinistre personnage (aujourd’hui adulé).

De 1525 à 1540, 6 millions d’indiens ont été baptisés, avec il est vrai l’aide précieuse de Notre-
Dame de Guadalupe, apparue le 9 décembre 1531, sur la colline de Tepeyac, au nord de Mexico.
De ce nouveau monde chrétien (alors que l’Europe était déchirée par l’hérésie protestante), naîtront
bien plus tard les valeureux Christeros. ; ces milliers de valeureux soldats du Christ, qui, de 1926
à 1937, ont offert leur vie pour défendre la Foi face à la barbarie et au totalitarisme maçonniques.

Viva Cristo Rey !

Florent

 

1 : cet article est basé sur le livre de M. Jacques Minois :
Vérités et mensonges historiques
Croisades, Cathares, Inquisition Protestantisme, Conquistadors, Guerre d’Espagne 1936

2 : Christophe Colomb n’a découvert que les Antilles et n’a jamais abordé le continent américain :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_Colomb