Évolution en crise : une publication universitaire ébranle les dogmes

Une étude génétique d’envergure révèle que 90 % des espèces animales sont apparues en même temps (Réinformation TV)

Article de Jeanne Smits lu sur Réinformation TV, 2 juin 2018

Pour les tenants de la théorie de l’évolution, c’est un mauvais coup ou, à tout le moins, une énigme. L’étude de l’ADN mitochondrial dans le cadre d’une recherche génétique de grande envergure vient de révéler que 90 % des animaux, ou plus exactement 9 espèces animales sur 10 sont apparues sur Terre à peu près en même temps que l’homme, il y a 100.000 ou 200.000 ans. L’un des principaux auteurs, David Thaler, généticien à l’université de Bâle, reconnaît que la conclusion de sa recherche est « très surprenante ». « Je l’ai combattue autant que je l’ai pu », avoue-t-il. Pourquoi ? Parce qu’elle ne « colle » pas avec les faux dogmes obligatoires de ce qui demeure une théorie.
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Consulter la publication des deux chercheurs

La publication est disponible aux deux adresses ci-dessous :

Pour mieux discerner les théories  de l’évolution

Les chrétiens ont, avec la Genèse, une explication globale, mais sont bien incapables de rentrer dans le détail, car la Bible n’est pas un livre de science.
Cependant les évolutionnistes sont tout aussi incapables de rendre compte de leurs théories. De là leurs oppositions entre écoles :

L’école synthétique

Cette école est dite « synthétique », car elle prétend faire la synthèse des différentes sciences actuelles concernant l’évolution.
Selon cette école :
– l’apparition de caractères nouveaux résulte des mutations du matériel génétique entraînant une modification progressive et durable des caractères héréditaires.
– A l’intérieur d’une population se produisent sans cesse des croisements créateurs de combinaisons génétiques nouvelles qui peuvent favoriser des individus qui les portent quand ceux-ci se révèlent plus adaptés à leur environnement. Ces porteurs de mutations favorables se retrouvent donc majoritaires dans la population du fait du mécanisme de sélection, et la population s’éloigne alors d’autres populations qui n’ont pas été soumises à cet environnement pour complètement s’en différencier et constituer une nouvelle espèce.
Notons bien que la plupart des créationnistes ne nient pas cette réalité pour des modifications mineures (pigmentation de la peau, sudation…) mais ils la récusent pour ce qui est de l’apparition d’organes nouveaux qui suppose un dessein intelligent.

L’école neutraliste

L’école neutraliste qui récuse les points précédents de l’école synthétique selon lesquels les mutations génétiques ne se perpétuent que si elles réussissent à passer le cap de la sélection naturelle. Ils argumentent avec raison que si c’était le cas on n’observerait pas dans toutes les populations la persistance d’une extrême variabilité génétique à l’intérieur d’une même population. D’où la conviction que les variations génétiques en questions sont sélectivement neutres, elles ne sont ni avantageuses, ni pénalisantes : elles sont neutres (d’où le nom de cette école). La dérive génétique d’une population est le seul fruit du hasard aveugle.

L’école saltationniste

L’école saltationniste, considérant les discontinuités incessantes et non expliquées dans l’arbre de l’évolution (qui ne cesse d’ailleurs d’évoluer, on en est presque maintenant à un arbre par chercheur), cette école récuse l’idée d’évolution progressive. Elle explique que seule une évolution par saut peut expliquer la discontinuité entre les espèces, mais elle n’explique pas comment s’effectuent ces sauts. C’est dans ce dernier courant qu’il faut situer la publication de Stoeckle et Thaler sur la « jeunesse » de l’ADN mitochondrial des espèces actuelles.

Des dogmes se fissurent et ouvrent de nouvelles approches

Bref ! Contrairement à ce que les médias nous laissent croire, il n’y a absolument pas unanimité dans la communauté scientifique au sujet de l’évolution. On peut même dire que ça « ferraille dur » sur des théories dont, nous venons de le voir, la justification des fondements mêmes est loin d’être établie.

Quant-aux scientifiques créationnistes, ils sont obligés de la jouer discrète sous peine de ne pas obtenir de subventions pour leur labo, voire même de se faire mettre au ban de la communauté scientifique. Hé oui ! Dans cette communauté, il y a aussi des dogmes qu’il ne fait pas bon contredire.

Espérons que cette dernière publication — de David Thaler, généticien à l’Université de Bâle et de Mark Stoeckle de la Rockefeller University– sur le caractère récent de l’ADN mitochondrial a brisé un tabou et encouragera d’autres études sans crainte de représailles.