« C’est avec une profonde tristesse et un juste sentiment d’horreur que nous avons appris ce nouveau drame qu’est l’assassinat de la jeune Philippine. La Princesse Marie Marguerite et moi-même assurons la famille de notre soutien et de nos prières dans cette épreuve auquel chacun peut s’identifier. Quels parents peuvent rester insensibles à cette vie ôtée, à ce crime odieux ? Malheureusement, une fois de plus, la justice de notre pays apparaît dans toute sa déliquescence et toute son incurie. Jamais dans l’histoire de France ni d’aucun autre pays, un État a aussi peu appliqué les règles de la plus élémentaire justice alors qu’il en a les moyens. Des peines peu ou pas appliquées laissent les pires criminels dans la nature, et leur donnent un sentiment d’impunité. Quand les Français auront-ils le droit de goûter à la quiétude si nécessaire à l’épanouissement des peuples ? Il est temps d’œuvrer ensemble au retour d’un État de justice. ».
Louis, Duc d’Anjou
Mademoiselle Philippine Le Noir de Carlan, était la descendante d’une famille de la noblesse bretonne dont l’ancêtre siégeait au Parlement de Bretagne comme Seigneur de Carlan et de Tournemine. Son père est un chercheur scientifique et sa mère, professeur de mathématiques dans un établissement d’enseignement catholique de la région parisienne. Une famille honorable et fortement attachée à ses racines chrétiennes et aux valeurs éthiques. L’UCLF partage la douleur immense de tous ses proches et de sa paroisse.