« Personne n’est plus détesté que celui qui dit la vérité. »
Platon
À deux mois de l’ouverture de la campagne officielle des élections européennes, Philippe de Villiers publie un livre qui met en lumière les mensonges du mythe de la construction européenne et des Pères fondateurs. Devant ce péril, les médias de masse ont immédiatement réagi en accusant l’auteur vendéen de complotisme. Ils se livrent à une inversion de l’échelle des valeurs, car a contrario Philippe de Villiers démontre magistralement que la construction européenne est intrinsèquement conspirationniste. L’auteur a fait œuvre de vérité dont la lecture sera utile aux royalistes.
Les États-Unis à l’origine de la construction européenne
À l’occasion de la déclassification de documents secrets, Philippe de Villiers nous livre et commente 112 pages de fac-similés intéressant la construction européenne et ses Pères fondateurs.
Nous y découvrons que la réalité est pire que la fiction sur le fond et sur la forme.
Primo nous y apprenons que ce sont les États-Unis d’Amérique qui furent à l’initiative du projet européen dont ils furent le moteur. En l’occurrence l’apport de ce livre est de fournir les preuves matérielles permettant de soutenir cette affirmation ce qui est l’inverse du complotisme 1. Philippe de Villiers le prouve factuellement et matériellement.
Il en va de même des Pères de l’Europe. Philippe de Villiers démontre que :
- Jean Monnet, Robert Schuman et Walter Hallstein étaient des agents américains.
- le projet européen se développa sur des mensonges par omission et la dissimulation de la vérité aux peuples.
Des dirigeants européens complices d’une politique de destruction des nations
C’est un conflit d’intérêt et une vassalité originaire. Ces vices cachés de l’édifice européen, cette dissimulation originelle avaient pour but la déconstruction des nations et la fin de la politique au profit d’un ensemble supranational et fonctionnaliste.
Comment ? Par la politique des petits pas, mécaniquement irréversibles en droit, par des engrenages supranationalistes et mercantilistes.
L’auteur établit avec force que le but ne fut jamais de construire une « Europe puissance » qui pourrait justifier l’abandon progressif de parcelles de souveraineté, pour certains.
Au contraire, Philippe de Villiers nous permet de découvrir que cette construction n’était qu’une étape annoncée vers une gouvernance mondiale, Globalia, délivrée du politique 2 et fondée sur un idéal technico-mercantiliste.
In concreto nos élites n’échangent notre souveraineté contre rien depuis le début.
Finalement cette construction artificielle, niant le réel, repose sur une idéologie des années 30 : celle du fantasme de la convergence du socialisme avec le capitalisme sur fond de tabula rasa. Elle vise un totalitarisme douceâtre.
À titre illustratif, Philippe de Villiers cite le philosophe et député européen Gianni Vattimo qui affirme que :
« la valeur de l’Union européenne repose sur son artificialité et dans son anti-naturalisme radical » et que la construction européenne est fondée sur la négation de « prétendues lois de la nature. »
Enfin l’auteur traite des continuateurs actuels de cette œuvre funeste tel George Soros qui poursuivent et accélèrent les déconstructions.
Un livre indispensable pour comprendre la construction de l’État mondial totalitaire
Ainsi la lecture du dernier livre de Philippe de Villiers est vivement recommandée. Elle permet d’affirmer que la construction européenne est ontologiquement opposée à la souveraineté (a fortiori à un roi souverain), au droit naturel des classiques et au christianisme. La dystopie européenne n’est pas sans rappeler les œuvres de fictions d’Orwell ou d’Huxley telles que 1984 ou le meilleur des mondes. Cette chimère devenue réalité est objectivement un ennemi de la tradition politique française et de la tradition catholique. Hannah Arendt, contemporaine de la construction européenne, fournissait déjà une grille d’analyse pertinente pour cerner les dérives de tels systèmes. La lecture de ses œuvres fournira des clés de compréhension complémentaires.
Le grand mérite de J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu est de nous procurer des preuves matérielles afin d’étayer ces affirmations.
Références
↑1 | « tendance à attribuer abusivement l’origine d’un événement historique ou d’un fait social à un inavouable complot dont les auteurs présumés — ou ceux à qui il est réputé profiter — conspireraient, dans leur intérêt, à tenir cachée la vérité. On peut ainsi définir une théorie du complot comme un récit « alternatif » qui prétend bouleverser de manière significative la connaissance que nous avons d’un événement et donc concurrencer la « version » qui en est communément acceptée, stigmatisée comme « officielle ». » |
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↑2 | capacité d’un pouvoir de réaliser des choix de manière souveraine. |